BIP BIP BIP, voilà le bruit le plus insupportable au monde, celui qui met de mauvaise humeur et qui fait râler dès le matin. Mais il était, par la même occasion, l’agaçant bruit qui réveilla Loup. Fichu réveil se dit-il. Mais il fallait bien se lever pour continuer son investigation et accessoirement gagner un peu d’argent. Le jeune Addams regarda l'heure que l'appareil démoniaque affichait. 07:31, le jeune homme se redressa dans on lit. C'est en remarquant la lumière du jour qui illuminait sa chambre, effectivement il avait encore oublié de fermer les volets de sa chambre comme à son habitude. Il soupira.
Maintenant qu'il était réveillé, il allait pouvoir faire la chose qu'il préfère du matin. Prendre un bon café. C'est après avoir pris le temps de mettre un caleçon. Discrètement mais rapidement il prit la direction de la cuisine, allumant la cafetière qui fut le second bruit désagréable qu’on pouvait entendre en début de journée.
Quelques minutes après, le café était fini. Il prit une tasse verte, et alluma la télévision. C’était les informations matinales, Loup ni prêté pas vraiment attention, il voulait juste avoir un peu de bruit de fond. Toute cette technique, inférieur a ce qu’il avait l’habitude d’avoir le dérangeait mais le fascinait également. À son époque c’était des pièces de musée, ici c’était des objets du quotidien. Soudain des bruits pas. La belle Wendy était donc debout, Loup ne peut s’empêcher d’avoir un sourire à cet pensée.

Loup suivit du regard Wendy quand elle entra dans la pièce, il devait l’avouer, la jeune femme ne le laissé pas de marbre. Cependant, il ne pouvait pas se permettre de vivre une idylle, ils n’étaient pas de la même époque. Quand elle s’approcha de lui, il ne put s’empêcher de la regarder de haut en bas, elle était en sous-vêtement tout comme lui. Situation colas, si quelqu’un les apercevait par la fenêtre, il aurait pu penser qu’ils étaient un couple. Mais cela n’était pas le cas. Wendy posa ses lèvres chaude sur sa joue, ce qui un court instant empourpra, son cœur s’emballa à se contacte.
« Tu vas bien ? » demanda-t-elle
« Très bien et toi ? » lui répondit-il. Quand elle se s’éloigna de lui, il ne put s’empêcher comme tout homme de lui reluquer les fesses, mais immédiatement, pour s’enlever ce genre d’idée, il prit un gorgé de café, trop chaud, qu’il recracha dans la tasse. Il se leva brusquement en fixant la télé, il alla chercher un verre d’eau pour calmer le feu qui était en train de consumer sa langue. « Je me disais qu'on pourrait passer la journée ensemble. » Il tournait le dos à Wendy à ce moment, il avait comme une face de victorieux, le « geek » qui a la belle. Puis elle dit la phrase fatidique « Au faite on vit ensemble depuis un mois et j'aimerais que tu me parles un peu de toi, je ne sais pas grand chose. » Malaise, Loup ne savait pas vraiment quoi répondre
« Je viens du futur, saurais-tu ou se trouve Sarah Connor ? » Il rigolait, bon effectivement il venait du futur, mais ce n’était pas une chose qu’il devait dire « alors qu’est-ce que je peux te dire … Je suis né le 15 juin, donc je suis gémeau. J’ai une grande passion pour la glace à la cerise… Si tu as des questions posent les, je n’ai aucune idée de ce que je pourrais te dire, à j’oubliais j'aime manger les CERVEAU, CERVEAAAAU» Il se tournait vers Wendy en tendant les bras, tel un mort-vivant, et attrapa Wendy. Le jeune homme en profita pour lui faire un câlin et la lâcha. Il rigola de plus bel, effectivement il ne savait pas quoi dire de sa vie, car il ne pouvait pas vraiment dire la vérité.

« Vu que tu étais debout avant moi, tu aurais pu me préparer mon petit déjeuner, tu vois c'est pour ça que tu risques de rester célibataire. »
« Ma chère Wendy… » Il fut coupé par la petite blonde. Ce baiser, même si Loup l’avait tant rêvé et espéré, il fallait l’avouer, il ne le n'avait ni vu ne venir ni attendu pour aujourd’hui. Il n’avait pas le droit, c’était quelque chose d’interdit dans sa condition, voyager dans le temps et interagir dans le passé était quelque chose de proscrit. Car cela pourrait entrainer des répercussions qui étaient graves : changer le futur. Mais sur le moment, dans la surprise et la spontanéité, Loup ne put s’empêcher de passer ses mains dans la chevelure de la demoiselle.
Quand celle-ci s’arrêta et fondit en excuse, Loup ne put pas se retenir il l’agrippa, en l’attirant vers lui pour reposer ses lèvres sur celle de la douce Wendy. Ce baisé était plein de fougue, et totalement incontrôlé par le jeune homme c’était les hormones et le cœur qui avait réagi et non lui. Quand leurs lèvres se décolèrent pour la deuxième fois, Loup réalisa qu’il ne pouvait pas justement avouer cette attirance qui le contrôlait, il devait trouver autre chose.
« Comme ça tu n’auras plus aucune raison de t’excuser et d’être mal à l’aise, on aura tous les deux fait une énorme bêtise à quelques secondes d’intervalle.»
Il mentait. Appeler ça une bêtise lui fit mal au cœur, il ne le pensait pas, c’était peut-être la meilleure chose qui lui était arrivé dans sa vie. Mais il devait la repousser, gentiment. Il ne l’avait toujours pas lâché de son emprise, il avait juste une envie continuée de poser ses lèvres sur celle de la demoiselle.
Puis brusquement il s’éloigna d’elle. Il avait surement son regard désespéré, triste même un peu paniqué. « Un café ? »
Il tournait le dos à la jeune femme, et préparait sans vraiment faire attention à ce qu’elle disait, la boisson chaude pour la jeune femme. Tout son être voulait lui sauter dessus, mais il n'en avait pas le droit. Il n'était qu'un mensonge, tout ce qui aurait pu lui dire sur sa vie n'était que fabulation, et de toute manière un jour au l'autre il serait mené à rentrer, il ne pouvait pas laisser son cœur parler pour lui

« Je ne suis qu'une idiote, vous êtes tous les mêmes, impossibles de vous faire confiance. J'aurais dû le savoir, je me suis fait avoir une fois et je retombe dedans pourtant. »
La jeune femme pleurait, Loup l’entendait et poussa un soupiré en laissant sa tête tomber. Il vérité, il n’avait pas le droit de le dire et cela le tuait. Il n’avait pas envie de la laisser ainsi en pleure crachant sur les hommes aux mœurs mauvais, il n’était pas ainsi, il ne le serait jamais. Loup avait envie d’être avec Wendy, il avait envie de vivre sa vie avec elle. Mais il n’était pas venu en 2012 pour trouver l’amour, il était venu ici pour le travail. Il devait trouver quelque chose, il se tourna vers la jeune femme, il avait les larmes aux yeux.
« Wendy … Je… C’est compliqué, je ne peux pas me permettre d’avoir ce genre, d’attitude s'est … à l'encontre de l’esprit de ma famille » Il ne mentait pas vraiment il avait juste changé le terme travaille par celui de famille. « Je sais je ne parle pas beaucoup de moi parce que c’est compliqué, je suis parti de chez moi sans prévenir, car il fallait que je change d’air, que je montre que je suis capable de m’occuper de moi-même. Ce que je ressens pour toi est quelque chose … »
Il avait envie de dire, quelque chose de formidable, quelque chose d’incontrôlable, de l’amour brut, mais il ne voulait pas lui faire de mal. Il s’approcha d’elle et essaya du bout des doigts les larmes qui perlaient sur le visage de la demoiselle.
« … C’est quelque chose que je ne regrette pas, mais j’ai une famille très croyante, c’est compliqué. Je devrais attendre qu’ils me choisissent quelqu’un. Je n’ai pas le courage de les affronter, si je le fais, je n’aurais plus de famille. »
Comme toujours la vérité n’était pas dans les mots, mais une chose était vraie, c’était compliqué et il ne regrettait pas de ressentir cette attirance pour la demoiselle. Il avait toujours envie de l’embrasser, Il avait envie de la prendre dans ses bras, la voir dormir à ses côtés.
Cette mission se compliquer au fur et à mesure « mais si tu veux que je parte, tu as juste à me le dire, je comprendrais, j’aurais dû te parler de ma famille dès le début. »