il ne s'agit pas seulement d'histoire de fesses, loin de la, il s'agit ici d'une histoire de famille, une histoire de confiance, une histoire ou tout le monde est prêt à vendre ces organes pour paraitre mieux que l'autre, mais une histoire de famille quand même. J'ai été élevé par deux mères, oui exactement deux mères. La première une grande mince qui passait temps entre les séances de shooting et les défilés pour les plus grandes marques, à l'autre qui passait son temps à se faire vomir et à vendre son cul pour pouvoir avoir un peu d'argent. On était pas la plus belle famille du monde on était certainement pas en course pour gagner le prix de la meilleure famille de l'année mais on s'aimait, oh ça oui on s'aimait. Mes deux mères passaient leur temps à se prouver que l'une était plus belle que l'autre, c'est comme cela, enfin c'était comme cela, elles s'aimaient trop elle même pour pouvoir se résoudre à se dire que l'autre étaient belles. Et puis je suis arrivé et elles étaient fières de moi, j'étais le mélange parfait j'avais réussi à prendre le meilleur des deux et à me construire un autre petit monde parfait en prime. elles étaient fières de moi toutes les deux, et elles ont toujours été très fières de moi toutes les deux. On avait pas un balle, pas un centime à nous, mais grâce à leurs physiques de rêve, à leurs plastiques divines, elles réussissaient à me faire dormir tous les soirs au chaud. De toute façon je n'en avait rien à foutre, je les aimait trop pour me soucier de l'endroit ou je dormais. Essayé de grandir dans un milieu qui vous dit que vous êtes la perfection, après vous comprendrez mon histoire. Ce qui nous a détruit ? leur beauté, lorsque j'eu seize ans, elles se sont disputées, disputées fort pour savoir laquelle des deux parties d'elle j'avais en moi était la plus belle, mais cette fois ci ce n'était pas une dispute sans lendemain. Je n'eu rien le temps de voir venir, juste des éclats de verres, du sang, des morceaux de chaires volés partout dans la pièce. La biche rousse s'était saisie d'un morceau de vase qu'elle avait envoyé au visage de la lionne blonde et elle commença à lui taillader le visage. Je me souviendrais toujours de cette vision, je me souviens que je m'étais dis qu'à seize ans, ce n'était certainement pas le souvenir que l'on voulait garder de ses mères le jour de son anniversaire mais c'était fait. Ma première mère prise d'un accès de jalousie, s'était empressé de détruire ce qu'elle trouvait de bien trop beau dans la pièce, elle s'empressa à l'aide 'un morceau de verre de taillader le visage de la personne qu'elle aimait le plus au monde pour pouvoir dire que la plus belle chose que j'avais en moi n'était qu'à elle, et rien qu'à elle. Je ne bougea pas de ma place, trop choqué me direz vous, mais à vrai dire cette situation me donna plus envie de voir qui de mes deux mères allaient avoir le dernier mot sur l'autre. Cette guerre durait depuis bien avant ma naissance, et si elle n'avait pas fini, elle aurait certainement encore continuer durant des années. Ma première mère après s'être rendue compte du désastre qu'elle venait de faire me serra dans ces bras avant de m'embrasser et de m'envoyer attendre dans ma chambre, ce que je fis sans réaliser ce qu'il allait se passer. Sachez qu'elle regretta son geste, qu'elle le regretta amèrement, et pour se faire pardonner elle décida d'une chose, elle décida qu'elle aussi devait se sacrifier pour qu'il ne reste qu'une seule et une seule chose magnifique dans la maison, elle décida de sacrifier son visage comme le visage de celle qu'elle aimait avec le même morceau de verre. Vous trouverez peut-être mon histoire étrange, mais pourtant elle est vrai, j'ai grandit dans un foyer qui me disait que j'étais la plus belle chose du monde et que je devais user de cela pour pouvoir vivre car seul la beauté comptait vraiment dans le monde actuel. Ce que je fis. Certain vous dirons que l'histoire avec mes deux mères m'a perturbés, et ils ont probablement raisons, mais pour nous la beauté est bien plus importante que le reste et je l'ai bien compris, et elles l'avaient compris bien avant moi. Depuis mes dix huit ans je vis de cela, je vis grâce à mon corps grâce à mon visage, depuis mes dix huit ans je suis une pute de l'espace. Depuis mes dix huit ans, je suis un Escorte boy de luxe de L'Espace.

Si j'en suis arrivé ici c'est un peu part hasard, je ne faisais que travailler, je travaillais comme je le faisais encore et toujours, comme elles me l'ont appris, travailler avec ce que Dieu m'a donné. Un flash et ensuite un énorme bruit et puis plus rien, dans cet ordre la ou peut -être dans un autre. Nous étions censé nous retrouver dans le New-York des années vingts mais vu l'allure de tout ce qui était autours de nous nous n'étions que dans le Londres des années deux milles. C'était son truc à lui, à ce petit jeune, il n'avait que vingt ans et il revenait sans cesse voir Benjamin. Toutes les semaines, tous les mercredis et tous les samedis, à la même heures, il revenait. C'était étrange, c'était comme une addiction des deux partis. Au début Benjamin y prenait un malin plaisir, puis c'est devenu une habitude puis cette habitude était devenue un plaisir, un plaisir vraiment malsain, on ne s'attache pas a un client, c'est hors de question, c'est juste inhumain, s'attacher à un client, c'est s'apprêter à le faire souffrir. Il avait toujours pensé qu'il n'aimerait qu'une et une seule personne, enfin en dehors de ces deux mères, il avait toujours pensé qu'il ne s'aimerait que lui seul, mais il était tombé sur quelque chose de beaucoup trop fragile, quelque chose de tellement fragile et tellement beau qu'il avait presque peur de toucher, qu'il avait presque peur de perdre. C'était étrange, il était tellement vaniteux, il était tellement fière de lui et tellement égoïste et égocentrique. Il était complètement perdu. Pourtant il allait devoir faire un énorme travail sur lui même car maintenant il était coincé ici avec le garçon qui le rendait fou, qui le rendait malade et qui l'obsédait encore plus que son propre visage.