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Le froid s'engouffrant encore plus dans le tissu de mon manteau, je presse le pas, me mettant quasiment à courir parmi les dédales sinistre qui mène à notre temple. Montant tour à tour les onze niveau, mes yeux essayant de percer le moindre changement dans ce cycle glacial. Mon coeur s'étant brusquement accéléré depuis un long moment, ce nouvel état me rendant curieuse. Enfin la porte me parvient et je me précipite à l'intérieur, laissant les deux hommes de garde la refermer derrière moi alors qu'ils me saluent avec respect, je ne prend pas le temps de le faire allant directement rejoindre mes soeurs, laissant tomber mon manteau lourd de neige et de fraicheur, notre salle assez chauffer pour cela. Cela arrive, jusque de les bois l'air à changer... Ce n'est pas que les Djunst, c'est un changement imperceptible... Je pense que les djunst se sont juste déplacé pour savoir se qu'il se passait, ils doivent pensé que les hommes sont derrière cela... ils n'y a pas tous le peuple, ils ne sont qu'une centaine, des bêtes pleine de rage, s'entre-tuant quasiment entre eux... Il y a eut un changement et nous sommes en danger à gardant l'ordre ici... J'explique en m'approchant pour rejoindre ce comité restreint alors que je me rend compte en effet du nombre et du calme dans le Temple, bien plus qu'à l'habitude. Regardant autour de moi je remarque une garde beaucoup moins grande, des silhouettes moins nombreuses. Nous avons déjà envoyé les gardiennes en apprentissages et les prêtresses dans les montagnes du grand Ouest. Nous attendions ton retour. Nous attendions ton retour, les dernière gardienne prêtresses sont parties ce matin, mais tu te dois de les rejoindre pour garder notre Ordre en fonction là-bas... Et vous ma soeur ? Et vous autres ? Vous ne venez pas ? Pourtant je connais la réponse, je le sais parfaitement, c'est prévu ainsi, depuis la création, il y a celle qui apprennent à garder la console, garder notre protection, les protectrices des Grande Prêtresses, nos protectrices. Je serre les dents voyant déjà près de la porte du mouvement, mes bagages , des coffres et autres objets de notre quotidien alors que je remarque que je n'ai pas mon mot à dire cette fois-ci. Je ne suis pas protectrice, on m'a élevé pour être protégée pas le contraire. ] Tu dois y aller Sankadorymkamoréha, rien ne te retiens ici pour le moment. Et si nous périssons... trouver le Docteur. Je me tourne vers l'immense vitre ouverte sur nos plaines. Mais.. Sansa ! Ecoutes nous part, ici tu es en danger. Pars. Son ordre me faisant incliner la tête je rejoins la porte du mouvement en serrant les dents. Me plaçant entre ces bagages je les fixe activer le transfère alors que peu à peu leur image s'éloigne, leurs sourires avec. Et l'obscurité m'envahit dans un changement radical et glacial.
La chaleur de la pièce ayant fait place à une fraicheur nouvelle et non glaciale, je cligne des yeux peu à peu le monde autour de moi redevenant clair et net. L4air ambiant me faisant radicalement tousser bloquant un moment le reste de mes facultés je finis par reprendre conscience de mon entourage, fixant les arbres autour de moi. Incapable de savoir où je suis... Ce n'est pas les terre d'Oryon ça je le sais, la neige et la glace on tout envahit. Les terres de l'Ouest ? Incapable de savoir, je reste un moment la buttant finalement contre les caisses à mes côtés. Le bruit des oiseaux différent de mon habitude, tout ici semble ne pas être réel. Et ce bruit lointain, un bourdonnement incessant qui me rappelle celui d'une ville... Autour que des arbres et ce chemin sinueux, qui ne semble avoir été que trop peu emprunté. Frissonnant légèrement par cette fraicheur nouvelle, j'attrape une cape par le premier coffre ouvert ainsi qu'une lame par pur intimidation face aux Djunst si j'en rencontre. Et je me décide à bouger. Le temps s'enchaine alors que je marche des minutes entières le temps se confondant lentement alors que peu à peu la lumière se fait plus dense jusqu'à faire disparaitre les arbres sur.... Un autre monde, d'acier lointain, de tour gigantesque se dressant vers le ciel, de bruit de monstre étrange et métallique je peux voir d'où je suis. Moérquenza n'est pas ainsi. Et aussi dérangé que ça le soit, l'idée de ce brusque changement s'installe en moi alors que je contemple cette planète étrangère et bruyante. [...]
Douze jours, pas la moindre nouvelle des gardiennes, pas le moindre écho de futur, pas la moindre porte de sortie. Comme si la porte du mouvement s'était ouverte dans un sens et avait disparut me laissant prisonnière de ce temps, de cette planète étrangère. Terre. Alors que de notre galaxie nous l'imaginions au delà des étoiles, hostile et de feu, je constate que le feu a laissé place au métal qui parcourt chaque veine de la nature. Les bourdonnements, les "voitures" comme ils disent qui circulent à vive allures, cette odeur de pollution constante, ce monde, ces bâtiments et ces humains. Criant, s'ignorant ou se détaillant avec vigueur à la recherche du moindre mauvais pas. Ces femmes vécu si court, au cheveux à si courte palettes de couleurs. Où est ma planète ?! Traversant la rue pour rejoindre une ruelle plus éloigner un coup au niveau de l'épaule me fait sursauter. Dégages gitanes, le carnaval du moyen-âge c'est finis. Sa moquerie m’atteint, me déstabilise, me glace. Quels sont ces bêtes sans respect ?! Terriens. Retournant dans l'ombre des ruelles détestant m'aventurer dans cette ville éloigner de la forêt où j'ai trouvé refuge je cherche quelque chose, une porte, une brèche, je ne sais quoi, une présence familière. Un long frisson parcourant mon corps l'électricité me reprend alors que mon souffle se saccade mes yeux se brouillant de la vue actuelle pour une scène se passant à un autre temps. Un bruit strident, un humain, stupide humain, stupide humain qui n'a pas vu cette immense voiture plus haute, stupide humain qui ne se retourne que trop tard, stupide humain qui se laisse désorienté par ce monstre de fer. Humain insignifiant qui va se faire brouiller par les blocs de pierre plus haut qui chute. D'où ça vient, qu'est-ce qu'ils font à tomber ? Le bruit lourd du choc me coupe la respiration alors que la poussière se repend partout les cris et les hurlements s’élevant, une seul jambes restant face à ma vision le reste ensevelit sous ses pierres. Des centaines de vies se brouillant par la même occasion dans sa destination, cet humain. Stupide humain, humain étrange... Le mur de la ruelle me revient en pleine vue alors que je suis penché sur celui-ci essayant de prendre mes esprits. Futur ? Non c'était différent de mes vision avec l'Ordre c'est saccadé c'est pas notre peuple c'est... dans cette ville pourtant je le sens. Mes pieds se remettant en action je sors de la ruelle essayant de trouver un endroit similaire, une tour immense, en verre, un fleuve... Marchant à pleine vitesse mes yeux se posent en hauteur sur celle-ci alors que j'accélère le pas. Quand est-ce que cela va-t-il se passer ?! Arrivant au pied de cette tour en travaux, je fixe les engins monstrueux et étrange s'activer, la foule plus loin à l’abri, et les ouvriers s'activant. Et cette immense voiture. Celle de ma prévision, mon coeur s'accélère, je me rue vers celle-ci, son klaxonne retentissant. L'homme en question. Encore plus bestial d'apparence que les autres si... différent aussi. Il a un destin, il est pas comme ça... Mes doigts se refermant avec brutalité sur son bras je le pousse en avant avec toute ma force me jetant quasiment sur lui alors que le sol vient à notre rencontre et qu'un bruit de tonnerre retentit derrière nous, la poussière nous recouvrant alors que je me tourne pour voir les pierres explosé à un mètre de nous, et un grognement derrière moi m'apprenant sa non-mort. Je soupire. Des bruits strident retentissant autour de nous, des cris, la panique. Je dois partir absolument. Le relevant correctement je ne peux m'empêcher d'essayer de voir en quoi il devait être sauvé. Pourquoi ? Ce n'est qu'un homme. La constations me foudroie. Tu n'es qu'un simple humain insignifiant. Je proteste sans comprendre, bientôt cependant déconcentré parla foule et le mouvement de panique, je prend la fuite. Sans comprendre son futur si étrange... La Terre et ses guerres.