Sujet: ludwig phoebus butcher. ◭ Jeu 18 Oct - 4:47
“ Ludwig Butcher „
« just for a touch of heavenly rush ∞ »
▲ WHO ARE YOU?
Prénom(s) ∞ ludwig phoebus. Nom(s) ∞ butcher. Date & lieu de naissance ∞ treize octobre 1977 - londres. Nationalité ∞ britannique. Profession et/ou études ∞ agent du temps. Poste vacants scénario ou inventé ∞ inventé.
▲ PERSONNALITÉ
qualités ∞ remplir ici. une liste d'objectif suffit. N'hésitez pas à développer tout cela ici. Le caractère de vos personnage servira pour les intrigues. défauts ∞ remplir ici. une liste d'objectif suffit . N'hésitez pas à développer tout cela ici. Le caractère de vos personnage servira pour les intrigues.
▲ HISTOIRE
Comme à son habitude, Melody s'affairait. Dans sa petite chambre lugubre aux fenêtres sales, elle ne pouvait s'empêcher de marcher. Ludwig la regardait faire, se demandant comment elle pouvait encore remuer de cette manière à son âge. Il évitait cependant de l'observer de trop près, ne pouvant supporter la vue de son visage à moitié calciné. -Papa et maman m'avaient fait promettre de veiller sur toi, murmura-t-il soudain. Tu te souviens ? Melody ne répondait pas. Elle prenait à peine en compte sa présence. Elle savait qu'il était là, pourtant. Mais elle n'était pas capable de réagir. -Melody... Ludwig décida de se lever. Il s'approcha doucement, la main en avant comme pour appréhender un animal menaçant. Melody sembla soudain le voir et le fixa avec un regard perçant. Elle qui semblait toujours perdue, elle avait repris cet air de bête traquée qu'elle avait parfois. Hésitant, Ludwig posa sa main sur son épaule. La vieille dame ne bougea pas, mais sa respiration s'accéléra brusquement. Une infirmière entra dans la chambre. -Monsieur Butcher je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Et comme pour confirmer ses dires, Melody commença à geindre et à se replier sur elle-même. Ludwig abandonna et sortit de la chambre en compagnie de l'infirmière, qui referma la porte à clé derrière eux. -Je suis désolée, dit-elle. Vous savez pourtant qu'elle ne supporte pas les contacts physiques. -Je pensais que... comme c'est l'anniversaire de mort de notre mère... C'était stupide. -Elle ne peut pas s'en rappeler. -Je sais, répondit Ludwig. ...Je sais.
Il retourna à l'Agence du Temps. Il n'avait rien d'autre à faire. Il y avait bien son appartement qui l'attendait, mais il avait besoin de se plonger dans le travail. Ces temps-ci, il était bien trop instable pour être laissé seul à réfléchir. C'était une habitude qu'il ne pouvait pas se permettre. Toute sa vie, il avait toujours pris le temps de se poser et de faire le point. Ludwig le penseur, le philosophe. Celui qui réfléchissait. Celui qui risquait de se foutre en l'air s'il revenait sur ce qu'il lui était arrivé. Instable, il l'était déjà. Il était spécial. En marge de la société depuis son adolescence. Il écrivait beaucoup. Lisait beaucoup. S'était lui-même formé sa bulle protectrice dans laquelle il avait vécu toute sa vie. Ce train-là lui allait bien. Le matin il se levait comme un automate, suivait ses cours, rentrait le soir auprès de ses parents et de sa jeune soeur Melody. Son père était un Agent du Temps, il ne le leur avait jamais caché. Ludwig voulait suivre ses traces. L'université, le monde actuel, la dynamique de consommation, autant de choses qui le précipitaient vers le fond. Au début, il avait voulu partir se terrer au fin fond de l'Angleterre pour se faire oublier de tous, et vivre de ce qu'il pouvait, mais il oublia bien vite cette chimère. Il devait rester pour sa famille. Alors il porta son attention sur l'Agence du Temps. Découvrir d'autres horizons, d'autres cultures, élargir sa vue de l'esprit. Voilà une alternative à cette prison qu'était pour lui la « vie normale. »
Il ouvrit la porte de l'Agence à l'aide de sa montre. A l'intérieur, l'agitation était palpable. Les Agents bougeaient dans tous les sens. Comme sourd à ce vacarme, Ludwig traversa la foule et alla se jeter sur son bureau. Personne ne lui demanda d'où il venait, ni comment il allait. Tout le monde savait. Il était connu ici. Il était rentré à l'Agence assez facilement. Les premiers temps, il avait fait équipe avec son père, pour apprendre les ficelles du métier. Puis un jour, il était rentré seul de mission. Il s'en souvenait parfaitement. C'était un jour pluvieux, sur une petite planète boisée que les Slytheen avaient décidé d'envahir. L'endroit hébergeant plusieurs humains, les Agents du Temps avaient été envoyés en renforts pour les protéger. Mais les choses avaient mal tourné. Les Butcher, ainsi que trois autres Agents, s'étaient retrouvés pris au piège. Ils avaient tout juste eu le temps d'évacuer les victimes par une capsule temporelle avant de se faire coincer dans un couloir par des Slytheen. Leur seule chance était la seconde capsule temporelle qui se trouvait derrière eux, mais il fallait traverser les lignes ennemies pour l'activer. Et seule une porte séparait encore les Agents d'une mort certaine. -Je vais y aller, avait dit le père de Ludwig. -Quoi ?! Non ! -Lud, je n'ai pas le choix. Regarde moi dans les yeux. Si j'arrive à atteindre le déclencheur, vous n'aurez que très peu de temps pour vous installer dans la capsule. Il faudra faire vite. -Je refuse que tu te sacrifies. -Et moi je refuse que nous mourrions tous piégés là. Tu diras à ta mère et ta soeur que... que je les aime plus que tout au monde. Et tu prendras soin d'elles. Il avait serré la main de Ludwig jusqu'à lui faire mal. Les autres Agents avaient préféré gardé le silence. On entendait au dehors les cris de rage des aliens. La porte était sur le point de céder. -Mon fils... sois fort. Il avait soudain rompu le contact qui laissait dans la main de Ludwig une impression de froid glacial. Le jeune homme avait fermé les yeux pour retenir ses larmes. Son père avait ouvert la porte et s'était jeté dans la marée verte en lançant une dernière fois son cri de guerre. Les Agents refermèrent la porte derrière lui. Personne n'osa parler. Le sifflement des armes était assourdissant. Et puis plus rien. La capsule temporelle s'était ouverte. Il avait réussi.
Il y avait eu une cérémonie pour célébrer le courage de Butcher Sénior. Mais quelle cérémonie, quel discours, quelle médaille pourrait apaiser le chagrin d'un fils qui avait laissé son père se faire massacrer ? Et si le désarroi du Ludwig et Melody était grand, celui de leur mère l'était plus encore. Elle tomba rapidement malade. Incapable de se remettre de la mort de son mari, elle avait succombé à peine quelques mois après lui. Ludwig et Melody n'avaient pas eu d'autres choix que de continuer à vivre, mais seuls. Elle, encore forte de l’insouciance de l'enfance, ne se posait pas autant de questions que lui. A peine jeune adolescente, elle aimait la vie. Elle voulait être journaliste. Et pourquoi pas femme politique. Elle était curieuse de tout, voulait tout expérimenter, riait souvent. C'était elle qui redonnait le sourire à Ludwig. Jusqu'à ce jour. Elle était partie étudier le Droit à Cardiff. Mais elle avait disparue. Complétement évaporée de la surface de la Terre. Une infirmière avait appelé Ludwig, deux semaines plus tard, et lui avait affirmé l'avoir retrouvée. Elle l'emmena dans un hôpital souterrain, mal famé, et lui avait présenté une porte rouillée. -Étant donné que vous êtes un Agent du Temps, nous avons pensé que vous seriez en droit de le savoir, avait-elle dit, la gorge serrée. -Savoir quoi ? avait-il demandé, mais il n'avait pas eu de réponse. Elle avait ouvert la porte. La salle était vide. Un lit, une fenêtre, une table de chevet. Et en son centre, assise à même le sol, une vieille femme frêle. -Elle a été aspirée par la faille temporelle, avait murmuré l'infirmière. Elle a atterri au cœur du Vortex. La femme releva la tête. La vue de Ludwig sembla lui faire un choc. Elle commença à ramper vers lui. -Fort heureusement, elle a pu s'accrocher à un vaisseau spatial, et elle est encore en vie. Ludwig prit le visage de la femme entre ses mains et s'accroupit pour se mettre à sa hauteur. Là, il découvrit ce que la faible luminosité lui avait alors caché : son visage était en partie défiguré, brûlé. -Mais personne ne peut réchapper du Vortex totalement sain et sauf, avait finalement dit l'infirmière. Et il vit dans les yeux de la patiente cette lueur qui savait le rendre heureux. Sous cet air fou et fatigué, il apercevait encore ce qui restait d'elle. -Melody...
Et depuis, il lui rendait visite une fois par mois. C'était toujours éprouvant, et il n'en ressortait pas toujours indemne. Melody ne parlait plus, ou très peu. Elle le reconnaissait, c'était déjà ça. La première fois qu'il était ressorti de cet institut, il était rentré chez lui et avait cassé chaque chose qui lui était tombée sous la main. Depuis il avait appris à résister. Résister pour Melody, et pour chaque être qui avait encore besoin de lui en tant qu'Agent du Temps.
Citation :
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Dernière édition par Ludwig Butcher le Dim 21 Oct - 3:50, édité 3 fois
The Doctor (ten)
i'm burning up a sun just to say goodbye
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Sujet: Re: ludwig phoebus butcher. ◭ Mer 24 Oct - 0:54
la réservation de ton avatar se termine demain, si tu as besoin d' un délai nous nous ferons un plaisir de te l'accorder
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Sujet: Re: ludwig phoebus butcher. ◭ Mer 24 Oct - 5:05
oui ça tombe bien j'étais passée pour dire ça. j'ai eu une semaine assez chargée donc j'ai pas pu finir ma fiche (sachant que l'histoire est faite ça ne devrait plus être long) donc j'aimerais savoir si c'était possible d'avoir un chtit délais avec Orlando. de toutes façons la semaine prochaine je suis en vacances donc je terminerai ça rapidement.
Rory Williams
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