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Rebecca E. Fitzpatrick
Rebecca E. Fitzpatrick


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MessageSujet: look around ▷ posy   look around ▷ posy EmptyDim 21 Oct - 3:48


stop and stare at this world

La journée était étonnamment calme, au London Eye... Le temps semblait pourtant particulièrement doux, de quoi voir passer la flopée de touristes habituelle, d'entendre dans le brouhahas des dialectes aussi divers que les faciès dans la foule. La brise était légère, et le temps était nuageux ; nous avions eu grâce de la pluie traditionnelle londonienne. J'avais donc tout logiquement choisi de me sortir un peu, pour me changer les idées... Mes études me rendaient folle, et j'avais de plus en plus de mal à jongler entre mon travail au pub, et mes travaux à rendre. J'avais eu l'idée phénoménale de choisir des tas d'options, lors de mon entrée à la London Art School... Option théâtre, option chant, option beaux-arts. De quoi animer mes nuits solitaires, en somme. Lorsque je n'avais pas une mise en scène à préparer, c'était une peinture que je devais rendre aux mains d'un professeur strict. Pour le coup, c'était bel et bien ce qui m'attendait aujourd'hui. Un dessin. Je devais rendre un travail en deux dimensions à mon professeur d'arts plastiques, mais le temps me pressait affreusement... Pourtant, aujourd'hui j'avais décidé d'évacuer la pression, et de me laisser respirer.

Le vent léger caressa mes joues roses alors que je m'asseyais sur un des bancs faisant face à la gigantesque roue qui dominait Londres. Mes mains gelées s'étaient habituées à la température extérieure, et ce fut avec une certaine aise que je me saisis du carnet de croquis qui prenait toute la place dans mon sac... Une trousse de quelques crayons, une gomme. Je déposais également ma trousse de pinceaux et de peinture aquarelle près de moi, au cas où. L'aquarelle était une technique que j'affectionnais énormément. Elle permettait de faire ressortir une certaine sensibilité, dans les œuvres, de faire ressortir une profondeur des couleurs. Mon modèle pour la journée serait cette roue, cette attraction aux formes presque extraterrestres et démesurées, que la nation britannique affectionnait tant. Extraterrestres... Oui. C'était bien cela. J'avais trouvé le thème de mon dessin, j'avais trouvé la manière dont j'allais représenter cette roue à l'apparence déjà peu banale. Coinçant alors mon crayon entre le pouce et l'indexe, je me mis à tracer quelques lignes de direction pour créer la perspective... Deux lignes obliques, une ligne d'horizon, quelques repères de symétrie. J'appliquais bêtement tout ce qu'on m'avait appris durant mes années d'étude, aussi bien que pendant mes années de lycée, d'ailleurs... Pour le moment, ces classes d'art n'étaient pas des plus passionnantes, mais je restais car j'aimais sentir la sensibilité des œuvres, ressentir une connexion avec les choses. Ma nature aventurière et rêveuse me le permettait sans problème, et j'étais d'autant plus ouverte au monde car j'avais toujours cette envie fougueuse de voyager. C'était quelque chose qui était en moi depuis toute petite, depuis que j'avais rencontré cet homme mystérieux dans une boîte... Sa boîte plus grande à l'intérieure. J'avais en moins de temps qu'il en fallait pour le dire, vu des choses qui dépassaient l'entendement. Désormais, ce n'était plus dans mes rêves que j'imaginais les contrées que je pouvais explorer, c'était sur du papier... Mais dans ma concentration, quelque chose attira pourtant mon attention.

Je relevais la tête quelques instants, pour observer un détail qui me frappa. Une jeune femme qui ne me paraissait pas inconnue était assise sur le banc d'en face. Même position, même attirail... On aurait presque dit un miroir, c'était assez troublant. Il me semblait reconnaître cette manière de tenir sa feuille de dessin... Posy ? Une étudiante de ma classe d'arts. Très brillante, du reste. Nous discutions parfois entre les cours, elle était d'une énergie affolante, et vraiment très agréable. De nature distraite, je me reconnaissais beaucoup en elle, qui passait son temps à rêvasser... Posy leva elle aussi les yeux, et nos regards se croisèrent alors. Je me risquais dans un geste maladroit de la main, et lançai un « Hey, bonjour ! » presque imperceptible.

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Dernière édition par Rebecca E. Fitzpatrick le Lun 22 Oct - 6:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: look around ▷ posy   look around ▷ posy EmptyDim 21 Oct - 7:43


two birds on a wire


Le graphite allait, presque inhumain, sur la feuille immaculée. Le trait était fin, à peine visible. Elle prévoyait de le repasser plus tard au fusain. Elle n’avait pas pris la peine d’esquisser les cadrages, les axes principaux. Elle laissait sa main s’emballer au rythme particulier de son imagination, et de sa vision si peu commune. Assise sur un banc, le regard alternant entre le London Eye et son dessin rapide, elle croquait rapidement les formes de quelques capsules métalliques, et l’armature massive qui les assemblait. On lui avait donné ce thème, ce modèle, libre à elle d’en faire ce qu’elle voulait. Elle avait alors choisi un plan très rapproché, qui ne dévoilait que quelques cabines et un cinquième de la roue. Elle n’avait pas réellement réfléchi à l’interprétation qu’impliquait son choix, elle s’était simplement lancée, sentant d’instinct que c’était le plus intéressant à travailler. Elle laissait son crayon s’exprimer, évitant ainsi de trop penser, de trop réfléchir, et de ruiner cet instant de calme que lui apportait le dessin.

Quand sa main cessa d’elle-même, Posy estima qu’il était temps de passer à l’étape délicate. Celle où elle ne pouvait plus se permettre de laisser son inconscient imaginatif dessiner ce que bon lui semblait. Délicatement, elle tira de la poche noircie de sa veste un morceau de fusain bien entamé et entreprit de repasser minutieusement chaque détail, ajoutant peu à peu les ombres qu’il convenait de mettre. Comme on le lui avait appris. Ses doigts se noircissaient à l’aune de sa feuille. Elle réalisa finalement qu’elle se faisait plaisir, ajoutant tout ce sombre à son esquisse trop claire. Les câbles étaient d’un noir charbon, les vitres transparents d’un gris nuancé, le tout parsemé de tâches blanches qui seraient comblées plus tard par de l’aquarelle. Sa technique favorite, bien loin devant les aplats de peinture à l’huile, trop épaisse à son goût, et qu’elle ne maîtrisait pas.

Elle releva enfin les yeux pour attraper dans son sac une boîte d’aquarelle salie par des tâches colorées de peinture et un de ces pinceaux si doux et si élaborés, qui permettaient une application impeccable. Son regard se fixa sur son modèle. Elle ne l’imaginait pas comme cela, l’ayant dessiné de tête. Il ne brillait pas assez, sous ce ciel gris, à peine éclairé par un faible soleil maladif. Son London Eye, malgré les nombreux espaces noircis au fusain gras, était bien plus clair et transparent. On n’en voyait qu’une infime partie, quelques tubes de métal enchevêtrés, quelques capsules qui semblaient prête à s’envoler. Vers les étoiles.

Du bleu.
C’était ce qu’il lui fallait, du bleu. Des bleus, en vérité. Une palette entière de nuances de bleu, du bleu profond qui hantait ses rêves au bleu clair de ses yeux distraits. Et un rouge pâle, très pâle, presqu’orangé. Et un rose, étrangement sombre, mais presque blanc sur les bords. Nerveusement, elle fouilla son sac à la recherche d’une éponge qui servirait son idée saugrenue quand elle leva les yeux, et réalisa enfin quel était l’univers qui l’entourait. Elle n’était pas seule sur ces bancs de bois rongés, entre ces arbres sans feuilles et ces légères plaques de glace. En face d’elle, dans la même position, la même situation, aquarelles en main, se tenait une autre fille. De son âge, aurait-elle dit, croisant son regard avec timidité. De sa promotion, même. « Hey, bonjour ! » lança farouchement l’inconnue. Qu’elle réalisait peu à peu connaître, de vue du moins. « Bonjour. » répéta doucement Posy, gênée de ne pas se souvenir de son prénom. Elle payait si peu d’attention à son entourage, même proche, même semblable. Elle était d’une nature peu curieuse, les seules informations qu’elle aimait à décrypter fourmillaient dans son esprit, et elle ne s’ouvrait pas au monde.

Surtout quand cette idée magique faisait brûler d’impatience ses doigts inactifs et refroidis. Elle ouvrit sans plus regarder sa collègue – qui devait réaliser le même devoir qu’elle – sa boîte d’aquarelles, mélangeant déjà intérieurement la bonne quantité d’eau pour obtenir chaque couleur. De l’eau. C’était ce qu’elle avait oublié. Le gobelet et la bouteille sale et usée qui contenait toujours l’eau pour ses aquarelles. « Merde. » murmura-t-elle. Elle ne pouvait pas s’arrêter là. Ses doigts tremblaient à la simple idée de réaliser cette galaxie vitreuse à travers cette roue symbole de modernité. Et elle tremblait désormais de frustration. C’était trop stupide. Elle ne l’oubliait jamais, la remplissait chaque matin. Son gobelet également ne se trouvait pas dans son sac. Elle leva les yeux, vers la seule solution qui s’imposait à elle.

Avec tout juste plus d’entrain, elle s’adressa à celle dont elle avait oublié jusqu’au prénom : « Tu n’aurais pas de l’eau ? Pour l’aquarelle ? » C’était idiot. Elle détestait dépendre des autres, et venir mendier pour quelque chose d’aussi vital que de l’eau pour ses œuvres quotidiennes. Mais elle avait tellement hâte de commencer à peindre par dessus le fusain granuleux… Il ne lui venait pas à l’esprit que son manque de civilité quelques instants plus tôt pourrait lui refuser ce liquide tant désiré.
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MessageSujet: Re: look around ▷ posy   look around ▷ posy EmptyLun 22 Oct - 7:16



La jeune fille marqua un temps, puis me rendit mon salut... Assez peu expressif, il est vrai, mais il semblait que nous ne soyons ni l'une ni l'autre de nature très démonstrative. Elle se replongea l'espace d'un instant dans son travail, avant de constater qu'elle n'avait pas amené d'eau, et lâcher un juron étouffé. Elle remua ses affaires à la recherche de quelque chose, mais elle ne trouva pas ce qu'elle cherchait... Posy - si c'était bien là son nom, car au final je n'en étais même plus sûre moi-même - releva alors la tête, et me lança d'une voix hésitante : « Tu n’aurais pas de l’eau ? Pour l’aquarelle ? ». Elle avait vu juste, puisque j'avais justement avec moi tout mon matériel... Enfin... tout est relatif. Farfouillant dans le sachet de plastique déposé à côté de mes genoux, je dégotais ma vieille bouteille de plastique que je traînais un peu partout avec moi, ma fidèle compagne d'aquarelle. Elle était tâchée, déformée, l'extérieur était humide, mais au moins elle était pratique. Rangeant mon carnet de croquis et mes crayons, je fourrais tout dans ma besace afin de bouger vers ma « comparse »... Après tout, je ne la connaissais pas beaucoup, nous n'avons que peu parlé jusqu'à présent. Prenant place à côté d'elle de l'autre côté de son banc, mes mouvements étaient assez approximatifs, car j'avais peur de me faire trop imposante. Mon sac prit place entre mes jambes, tandis que j'en tirais à bouts de bras ma bouteille. « Tiens, voilà » La discussion n'était pas des plus animées, mais je n'allais pas la pousser, pas vrai ? Nous étions avant tout là pour travailler, et trouver l'inspiration... Cependant, ma nature curieuse prit le dessus l'espace d'un instant. Je n'étais pas des plus efficaces pour nouer des liens, alors il serait peut être temps pour moi de faire un effort... « Posy, c'est ça ? » l'interrogeai-je, affichant un sourire amical.

La zone de sécurité venait d'être franchie lorsque je m'approchais un peu plus de la jeune fille - Posy, donc, appelons-la par son prénom -, allant jusqu'à me pencher par-dessus son épaule. J'étais consciente que mon comportement pouvait agacer, détestant moi-même lorsque quelqu'un s’immisçait ainsi dans mes affaires personnelles, pourtant je le faisais. Et pour cause... ce que je découvris m'ébahit, et me fit froid dans le dos à la fois. Non seulement Posy et moi avions choisi le même modèle, à savoir la roue du London Eye, symbole de la modernité londonienne, avec ses formes presque futuristes, mais nous avions choisi la même technique. Son trait était impulsif, mais néanmoins beau et fascinant... Mes yeux eurent beaucoup de mal à se détacher de ses premiers traits, qui avaient marqué la feuille comme de l'encre. Je n'avais jamais eu la chance d'admirer une œuvre de Posy, bien que nous ayons été depuis un moment dans la même classe. Et je commençais à énormément le regretter, car j'étais passée tout ce temps à côté d'une perle. Les ressemblances entre son travail et le mien étaient troublantes, cependant, car même n'ayant pas le même talent, j'avais capté en quelques secondes une certaine sensibilité chez elle, comme si nous étions sur la même longueur d'onde. Au sens propre, comme au figuré d'ailleurs... Étrange, mais j'étais habituée à ce genre de curiosités.

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MessageSujet: Re: look around ▷ posy   look around ▷ posy EmptyJeu 25 Oct - 8:03


now is the start


Gênée, Posy regarda sa collègue rassembler ses affaires et traverser l’allée jusqu’au banc qu’elle occupait. Celle-ci semblait aussi intimidée qu’elle, arrangeant maladroitement ses jambes afin de ne pas empiéter sur sa portion de banc. Très vite, elle ressortit les carnets, peintures et pinceaux qu’elle venait de ranger – geste que Posy accueillit d’un sourire penaud. Elle s’en voulait d’être aussi froide puis de requérir son aide. Mais peut-être était-ce un moyen de surmonter cette timidité qu’elles semblaient toutes deux subir. Timidité, ou un simple manque d’envie et de sociabilité qui se manifestait chez Posy par le silence. Elle ne ressentait pas le besoin impérieux qu’avait sa sœur de rencontrer, elle estimait que ses quelques amis suffisaient, bien qu’ils ne la connaissent pas réellement. Cela ne lui manquait pas, excepté peut-être les rares jours où la solitude lui pesait trop – les jours où l’inspiration la quittait.

« Tiens, voilà. » annonça sans grand enthousiasme sa nouvelle voisine, lui tendant une bouteille similaire à celle que Posy avait oubliée. La même bouteille qui semblait avoir servit des années durant à tous genre d’aquarelles. « Merci. » répondit-elle doucement, intérieurement ravie et impatiente de commencer son travail de peinture. Elle se sentait piétiner tant elle avait hâte, et de peur de perdre son inspiration. Tâchant de calmer ses gestes saccadés, elle versa un peu de l’eau encore pure dans son gobelet coloré et, prenant son plus large pinceau, le trempa délicatement dedans. C’était la partie la plus délicate à ses yeux : tremper suffisamment les poils pour être certaine d’obtenir la bonne couleur, les essuyer tendrement contre la paroi du verre pour qu’ils forment une masse bien nette. La suite n’était que question d’inspiration artistique. Une fois qu’elle fut satisfaite par la forme de son pinceau, elle le passa avec autant d’attention sur les cases noires et bleues de sa palette d’aquarelle et entama un compliqué mélange afin d’obtenir un bleu nuit, sombre mais pas encore obscur. « Posy, c’est ça ? » La voix de celle qui n’avait à ses yeux pas encore de nom la surprit d’autant plus qu’elle ne pensait pas que son propre patronyme serait ainsi connu. Elle hocha la tête avec un sourire et se replongea rapidement dans son œuvre, à peine consciente de son impolitesse.

Elle ne sentit pas – ou n’y accorda aucune attention – son inconnue se pencher sur son épaule et observer son travail. Elle se contenta d’apposer lentement de larges touches d’une aquarelle sombre mais transparente au centre de son dessin. Elle essayait, dangereusement, de ne pas faire baver les traits gras du fusain. Quand elle eut finit, elle posa son pinceau dans le gobelet rempli d’eau et fixa, concentrée, ce qu’elle avait fait : en aplats hasardeux, le bleu s’étalait sans véritable limites annoncées. À l’aide d’un coin de son éponge, elle avait étendu encore en ronds approximatifs la couleur, qui se dégradait peu à peu en bleu plus clair, parsemé de quelques touches plus sombres. C’était parfait, tel qu’elle l’avait imaginé.

Elle se rendit alors compte de la présence de – mon Dieu, il était vraiment temps qu’elle apprenne son nom. Sans manifester aucune réaction à la voir ainsi contempler son travail, elle entreprit d’une voix cordiale de se sociabiliser. « Je suis vraiment désolée, mais je n’ai pas retenu ton prénom… » Elle sourit, désolée, et continua, lancée. « Merci beaucoup pour l’eau, tu me sauves la vie.» Elle jeta un coup d’œil furtif à la pochette de sa sauveuse, sans véritablement voir ce qu’elle avait déjà entreprit de reproduire. Elle se remit alors à sa peinture, tâchant son pinceau d’un rose, d’un peu de violet, et du bleu déjà présent sur le pinceau. Reprenant la même technique à une plus petite échelle, elle remplit quelques espaces sur le bleu univers qu’elle venait déjà d’appliquer. Ce travail terminé, elle reporta son attention sur sa camarade, la détaillant avec plus d’attention. « Tu dois aussi rendre un devoir pour Mr. Carson ? »
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MessageSujet: Re: look around ▷ posy   look around ▷ posy EmptyDim 28 Oct - 1:40


space may be the final frontier

Posy avait opiné du chef lorsque je l'avais interrogée sur son prénom... Bien, même si je n'étais pas des plus douée avec mes dix doigts, je parvenais encore à utiliser ma mémoire. Puis la jeune femme se remit à plancher sur son dessin, enchaînant en un ballet presque céleste les mouvements de poignet, traçant des lignes, estompant, appliquant de l'eau... Je me noyais presque dans ses bleus profonds, ses violets abyssaux et ses touches stellaires. Elle était une jeune fille vraiment fascinante à observer, je ne regrettais pas le moins du monde d'être allée vers elle... C'était d'ailleurs réellement étrange que je n'ai pas pris les devants plus tôt, mais que faisais-je durant tout ce temps ? Son œuvre prenait des proportions vraiment divines, mais elle releva alors la tête vers moi. « Je suis vraiment désolée, mais je n’ai pas retenu ton prénom… » « Ne t'en fais pas pour ça, c'est sûr qu'on n'a pas vraiment l'occasion d'avoir la tête ailleurs, quand on a Mr. Carson qui nous surveille... ». J'émis un rire léger pour briser la glace. « C'est Rebecca ». Je souris alors à Posy, qui ne manqua pas d'enchaîner : « Merci beaucoup pour l’eau, tu me sauves la vie ». Puis une fois encore, elle se pencha sur son travail... Elle semblait vraiment très studieuse, et presque habitée par son art. Ce devait être une élève des plus brillantes, seulement comme je l'avais dit, je n'avais pas vraiment le temps de détourner mon attention lors des cours de Mr Carson... C'était un vieux bonhomme plutôt stricte, et très sévère, qui ne laissait pas une seule seconde de répit à ses étudiants. Par chance, il était tout le contraire de ma professeur de théâtre Mrs Streinman, qui me confortait dans l'idée que choisir deux matières n'était pas si mauvais... Certes, ça me prenait deux fois plus de temps, mais au moins elle me permettait de respirer. « Tu dois aussi rendre un devoir pour Mr. Carson ? » Hélas oui... « Le devoir sur notre vision du monde, oui. Choisissez un monument de la ville, et dessinez-le tel que vous le voyez... Je pensais ne pas avoir d'inspiration, mais finalement je suis revenue au bon vieux London Eye. Toi aussi, apparemment », ajoutais-je en un sourire. Plus le temps passait, plus je me sentais à l'aise avec Posy... Elle n'était certes pas bavarde, mais moi non plus, d'ordinaire. J'étais souvent très renfermée, peu bavarde, comme recroquevillée dans ma coquille... Discuter avec des gens était difficile, mais lorsque j'avais le bonheur d'y parvenir, c'était avec des gens, disons, « comme moi ». Cependant, plus les minutes passaient plus son travail m'intriguait. Je me penchais un peu plus au-dessus d'elle, allongeant ma colonne vertébrale au possible, puisqu'elle était – Posy – légèrement plus grande que moi. Vraiment, son travail me faisait un drôle d'effet, comme une sensation de déjà vu... Je ne pouvais pas ne pas lui en parler. Peut être qu'elle me croirait folle, mais au moins je serais soulagée. « Posy, hum... Wow. Ton travail est vraiment magnifique. Mais d'où est-ce que tu tiens ton, ton inspiration ? » La question n'était déjà pas très passe-partout, mais mon air hébété n'arrangeait rien à l'affaire... Remettant quelques mèches de mes cheveux en place, je plaçais nos dessins côte à côte, et faisait mentalement une confrontation des deux. Vraiment, on aurait dit qu'ils sortaient du même univers, mais pas façonnés par la même patte... On y retrouvait des différences, certes, mais surtout beaucoup de ressemblances, notamment au niveau des couleurs. Le même sujet de dessin, la même palette de couleurs... Qui étais-tu, Posy ? Vraiment, qui étais-tu ? Londres était une ville des plus sujettes aux événements peu communs, mais je commençais à me dire que j'étais en train d'en vivre un en direct.

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MessageSujet: Re: look around ▷ posy   look around ▷ posy EmptyLun 5 Nov - 23:50


open wide, here comes original sin
Rebecca. Posy s’en souvenait désormais. Elle ne la voyait pas souvent, chacune semblait assez réservée pour ne pas prendre la parole durant les cours magistraux. Mais il était certain qu’elle l’avait déjà croisée de nombreuses fois, et entendu son prénom à plusieurs reprises. Elle ne savait rien d’elle, comme elle ne savait rien de ses autres camarades. Parce qu’elle ne s’y intéressait pas, sans doute. Parce que seules comptaient les galaxies se déroulant dans sa propre tête.

En voyant Rebecca aussi enthousiaste, Posy reporta son attention sur elle. Une jolie brune, auburn, aux joues pleines et juvéniles, aux traits dignes d’un tableau d’Elizabeth Vigée-Lebrun : des lèvres charnues aussi roses que ses pommettes. De son point de vue purement artistique, une véritable beauté qu’elle aurait plaisir à croquer ou peindre. Elle esquissa un léger sourire, fruit de son imagination toujours dirigée vers ces domaines de dessins. « Le devoir sur notre vision du monde, oui. Choisissez un monument de la ville, et dessinez-le tel que vous le voyez... Je pensais ne pas avoir d'inspiration, mais finalement je suis revenue au bon vieux London Eye. Toi aussi, apparemment. » Posy agrandit son sourire en écho à celui de Rebecca. Ce bon vieux London Eye. En vérité, elle ne l’avait pas choisi par hasard ou par dépit. Intriguée par ce bâtiment depuis sa construction, elle avait longtemps tournée autour, cherché vainement sa signification réelle. Ce devoir était l’occasion de comprendre ce qu’il représentait pour elle, pourquoi il l’attirait tant. En lâchant ses brides, en laissant s’envoler son imagination inconsciente et omniprésente, elle saurait sans doute en regardant son dessin ce qui l’avait depuis toujours fascinée ici.

Elle ne se rendit compte de la présence de Rebecca par-dessus son épaule que lorsque celle-ci lui adressa un compliment nuancé. « Posy, hum... Wow. Ton travail est vraiment magnifique. Mais d'où est-ce que tu tiens ton, ton inspiration ? » Posy tourna alors brusquement la tête vers Rebecca, qui comparait leurs dessins inachevés. « Merci… » murmura-t-elle, choquée par ce qu’elle venait de voir. Leurs œuvres étaient presque identiques. Si les traits et les styles différaient, la perception du modèle semblait étrangement similaire. Et Posy n’avait jamais connu cela. Elle avait toujours été mise à part, non seulement à cause de son caractère solitaire mais également grâce à l’originalité de son art, de son inspiration mystérieuse. Et cette quasi-inconnue semblait voir le monde comme elle le voyait. Blessée dans son orgueil, qui nécessitait qu’elle soit toujours l’unique, la seule à agir ainsi, elle répondit plus froidement à Rebecca. « Je ne sais pas. Je fais confiance à mes pensées, je ne cherche pas à les arrêter et je dessine sans même y penser. » Elle détourna la tête.

Mais elle ne put s’empêcher de regarder à nouveau, curieuse malgré tout. C’était incroyable. L’angle n’était pas le même, mais les idées… Elle voyait chez Rebecca ce qu’elle ne voyait pas dans son propre croquis : la structure métallique d’un univers inconnu, une composition nouvelle, une vision large, très large, des choses. Son regard glissait encore et encore de son dessin à celui de Rebecca. La galaxie qu’elle avait commencé à élaborer soutenait cette idée spatiale. Il manquait encore du blanc, du rose, du jaune, du vert, du noir d’encre et du bleu plus clair. Mais elle commençait à voir, par tâches, ce que son imagination avait construit. Et elle tentait de comprendre, en vain, ce qui cela représentait. Et elle reprit, radoucie par ses réflexions intérieures. « C’est… Incroyable. Comment peut-on avoir le même dessin ? On, enfin… Ça n’est pas possible.

Elle plongea son regard dans les yeux clairs, aux reflets miels et azur, de Rebecca. Elle y voyait le reflet de ses propres iris, elle y voyait les mêmes imaginaires. Les mêmes rêves. « D’où tiens-tu ton imagination, toi … ? » demande-t-elle doucement. Curieuse, et étrangement inquiète, rendue fébrile par ces deux sentiments.
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